Augustin Faure
Ostéopathe à Lyon
 
Augustin Faure, Ostéopathe à Lyon
 
Disponible aujourd'hui de 8h45 à 20h
 
04 22 61 09 93
 
2 Rue Sala, 69002 Lyon, France
Augustin Faure
Ostéopathe à Lyon

Faut-il mettre de la glace, du chaud, ou prendre des anti-inflammatoires ?


Lorsqu’on se blesse ou qu’on a mal après l’effort, le choix entre glace, chaleur et anti-inflammatoires (AINS) dépend surtout du type de douleur et du moment où elle survient.

Glace (cryothérapie) — utile en phase aiguë : si l’accident vient de se produire et qu’il y a gonflement important, chaleur locale ou douleur vive (entorse, contusion), la glace en courts bains ou compresses pendant 10–15 minutes peut réduire la douleur et la tuméfaction à court terme. Les études montrent que la cryothérapie reste efficace pour soulager la douleur et la gêne post-traumatique ou après un exercice intense, surtout dans les 48 premières heures. 

Chaleur (thermothérapie) — souvent sous-estimée mais importante : la chaleur augmente le flux sanguin, détend les muscles, améliore la mobilité et facilite le travail de rééducation. Pour les raideurs, contractures, douleurs chroniques ou après la phase inflammatoire aiguë, l’application de chaleur (bouillotte, bain chaud, patch chauffant) favorise l’assouplissement et la reprise de mouvement — éléments clés pour une récupération fonctionnelle. Des revues récentes reconnaissent un rôle croissant de la thermothérapie, notamment pour la douleur musculaire et la compliance aux exercices. 

Anti-inflammatoires (AINS) — efficaces mais pas systématiques : les AINS oraux réduisent douleur et inflammation, mais ils comportent des risques (digestifs, rénaux, cardiovasculaires) surtout en utilisation prolongée ou chez les personnes à risque. Les recommandations récentes encouragent à ne pas systématiser la prise d’AINS pour toute douleur musculo-squelettique : privilégier d’abord mesures locales (glace/chaleur selon le cas), mouvement contrôlé et rééducation. Les AINS topiques (gel/diclofenac) offrent un bon compromis pour des douleurs localisées avec moins d’exposition systémique. pide)**

  • Accident récent + œdème important → glace (courtes applications) + consultation si sévère.  
  • Raideur, douleur persistante, récupération fonctionnelle → chaleur avant étirements/renforcement.  
  • Douleur invalidante malgré mesures locales → AINS à court terme si pas de contre-indication ; préférer les topiques pour douleurs localisées.  

Pour toute douleur sévère, qui s’aggrave ou empêche de marcher/porter du poids, consultez un professionnel de santé pour bilan et prise en charge adaptée.


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